Création du parc municipal
En 1961, la commune fait l’acquisition, auprès de monsieur PIENOZ, héritier de la famille GUINAMARD, (ancien officier du 2nd Empire) d’une partie du terrain de la propriété ; sur la première partie sera construit quelques années plus tard, la résidence « Les Cèdres ». Le parc municipal sera créé sur la deuxième partie, le long de la rue de la Mairie.
Le parc est alors bien arboré : tout d’abord, trois magnifiques cèdres du Liban, plantés dans les années 1910, marquent le paysage par leur port majestueux. A cette époque, la plantation de cèdres étant très à la mode, de nombreuses propriétés bourgeoises en sont pourvues. Cinq marronniers, ainsi que des charmes, platanes et tilleuls de bonne taille agrémentent également la parcelle.
En 1966-1967, quelques travaux permettent d’aménager petit à petit ce lieu, dévolu à la détente des champenois de tous âges. Un espace de jeux est ainsi dédié aux enfants, tandis que les adultes et les personnes âgées trouveront dans une autre partie du jardin, un espace de repos. On tâtonne sans doute encore concernant l’usage de cet espace vert comme en témoignent les nombreuses appellations au sein des publications communales : “jardin de ville”, “jardin municipal” ou encore “parc municipal”.
Le parc des cèdres
Autour des années 1980, les champenois nomment ce parc municipal, le « parc des cèdres » sans que cela soit son nom officiel. L’agencement est simple, composé de deux types de revêtements : le gore pour les espaces de vie et le cheminement des piétons ; l’herbe pour les zones d’agrément, autour des arbres. L’ensemble très ouvert, laisse la place libre à l’organisation de festivités à la belle saison, telles que les fêtes du village ou plus tard, les repas de plein air et la fête de la musique.
Les espaces de jeux pour les enfants, qui étaient présents dans les débuts du parc des cèdres, se trouvent maintenant au parc des Lutins ainsi qu’au parc des Loustics.
Le parc dit « des cèdres » – Le Progrès, Jean PHILIBERT – 2017
Le parc Simone Veil
En 2018-2019, la municipalité entreprend d’importants travaux de transformation du parc des cèdres. A cette occasion, et sur proposition du conseil municipal, le parc sera renommé « parc Simone Veil », en hommage à cette femme d’Etat française. D’un parc ouvert et épuré, nous passons à un dessin structuré et à d’abondantes plantations. Les larges surfaces en gore laisseront la place aux cheminements en béton désactivé. Un important fleurissement agrémentera l’ensemble du parc. On y trouvera notamment des rosiers, faisant écho au passé horticole de la commune. Les pelouses seront retravaillées pour créer un petit relief.
En 2019, juste après les travaux de transformation, les trois cèdres du Liban semblent visuellement en très bonne santé et sont magnifiques.
Mais les interventions sur les sols pour les travaux et l’arrosage automatique auront très certainement transformé et humidifié le pied des arbres, causant une asphyxie du système racinaire.
Un des cèdres dépérira, et sera abattu en 2021. Le tronc de ce cèdre sera alors sculpté, en une étonnante boîte à livre pour lui donner une seconde vie ; œuvre réalisée par Christian Thérain, sculpteur à la tronçonneuse.
A cette occasion, le comptage de ses cernes, permis d’estimer son âge à 112 ans.
Le tilleul situé à droite devant la mairie, subira le même sort que le cèdre du parc, en raison des travaux de rénovation du parc.
Suite à cet abattage, les fosses de ces tilleuls ont été agrandies afin d’offrir de meilleures conditions de vie, et un jeune tilleul de la même espèce a été replanté.