Église Saint-Louis Roi et bâtiment de la Poste

Eglise Saint-Louis Roi – Place Ludovic Monnier

Instituée en 1862, la paroisse de Champagne est issue d’un démembrement de celle de Saint-Didier. À l’époque, la population de Champagne commençait à croître et il n’était pas facile de monter jusqu’à l’église de Saint-Didier. Aussi, les Champenois s’organisèrent pour financer et construire leur église, obtenant ainsi leur autonomie paroissiale.

Parmi les artisans du projet figurent M. Ludovic Monnier et M. Maxime Lalouette. Le premier a donné son nom à la place devant l’église, et le second à la rue qui y mène.

Ci-contre, un extrait de la souscription lancée pour le financement de la construction

La conception et la direction du projet furent confiées à M. Pierre Bernard, architecte à Saint-Fortunat, et la réalisation des travaux à M. Solignat, entrepreneur à Saint-Didier. M. Bernard a également construit l’église de Limonest et le premier presbytère, devenu plus tard la mairie de Champagne-au-Mont-d’Or.
Les pierres utilisées pour la construction de l’édifice provenaient des carrières de Dardilly et de Lucenay.

Les deux dates, 1901 et 1907, figurent depuis sur le fronton du bâtiment.

Dénommée Saint-Louis-Roi, l’église a été ouverte au culte en 1862. La cloche fut installée en 1863 et la flèche du clocher érigée en 1867. Il fallait également loger le curé, M. Victor Blanc, vicaire à l’église Saint-Irénée de Lyon.

L’église fut agrandie en 1971 par l’ajout d’une tribune supérieure à la nef centrale et de deux tribunes latérales, portant la capacité d’accueil de 180-200 places à 400 places. L’architecte de cet agrandissement, M. Paul Curtelin, fut élève d’Auguste Perret, maître en architecture patrimoniale.

Affublé d’un bardage métallique peu esthétique, l’édifice communal fit l’objet d’un projet d’embellissement en 1998. Une pré-étude fut confiée au cabinet Mortamet, architecte en chef honoraire des bâtiments historiques. En 2002, la municipalité adopta le projet de rénovation des façades proposé par le cabinet MEGA Architecte, et les travaux furent réalisés en 2003.

La façade principale est revêtue de pierres naturelles fixées sur un support en béton, tandis que les façades latérales sont enduites à la chaux naturelle. Des ouvertures en forme d’ogive y ont été ajoutées, et une accessibilité aux personnes à mobilité réduite a été assurée.

En 2012, la commune a fait apposer un chrisme sur le fronton du portail de l’église.

À proximité se trouve le presbytère de la commune.

La place Ludovic Monnier est régulièrement illuminée lors de la fête du 8 décembre.

L’église de Champagne a été peinte par Maurice Utrillo en 1927, à la gouache sur papier. L’authenticité de cette œuvre a été confirmée par le comité Utrillo en juin 2023.

Bâtiment de la Poste (derrière l’église)

Ce bâtiment date de 1887 ; il a été, au début, le premier groupe scolaire de la commune. Le service de la Poste y a emménagé en 1985, après avoir occupé différents lieux dans la commune.
Ce bâtiment accueillit le premier bureau du maire, de 1901 à 1907, c’est-à-dire depuis la création de la commune en 1901 jusqu’à son installation définitive rue de la Mairie en 1907.

Avant 1985, le service de la poste a occupé différents lieux dans la commune, au fur et à mesure de l’évolution de la population champenoise et de l’activité

En effet, dès 1893, les Champenois, qui dépendent alors du village de Saint-Didier, réclament une poste. Champagne est alors gîte d’étape de quatre brigades de gendarmerie. L’échange de leurs correspondances plusieurs fois par semaine, et un roulage important – passage journalier de 620 « colliers » – anime la route nationale (actuelle RD306). Tout ceci laisse présumer l’utilisation d’un bureau par des commerçants, des routiers, des voituriers… Cette requête reste vaine au début ! Le premier bureau de poste est situé à quelques mètres de l’église (actuel n°5 place Ludovic Monnier). Le courrier est acheminé à Lyon par tramway.

1901 : les Champenois réitèrent cette demande via leur nouveau conseil municipal et obtiennent la création d’un poste de facteur receveur et un service télégraphique et téléphonique. Le premier bureau de poste est situé à quelques mètres de l’église (actuel n°5 place Ludovic Monnier). Le courrier est acheminé à Lyon par tramway.

La population est alors d’environ 800 habitants

1930 : installation de la poste pour peu de temps au n°85, avenue de Lanessan. À cette époque, il n’y a qu’un seul receveur, un employé et un facteur pour une population d’environ 1 500 personnes. À cette période, le seul téléphone de la commune est à l’hôtel du Cheval Noir, avenue de Lanessan

1933 : déménagement des services postaux au 13 rue Joannès Chol, dans un bâtiment neuf loué aux PTT par la mairie, acheté en 1963 et revendu en 2003.

1967 : l’exiguïté des locaux commence à se faire sentir. Il y a alors 3 facteurs, 3 employées et la receveuse.

1973 : trois cabines téléphoniques sont installées sur le territoire de la commune.

1985 : déménagement dans les locaux actuels, place des Anciens Combattants

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